Sophie la girafe est l’un des jouets de dentition les plus populaires au monde. Cela fait maintenant plus de 60 ans qu’elle a sa place sur le marché, et continue d’être une star internationale, tout en étant notamment incontournable pour les nouveaux parents souhaitant offrir un doudou pour leurs petits. Malgré ces longues années d’existence, le jouet a quand même connu des jours sombres suite à de fausses informations et des suppositions non fondées qui se sont véhiculées sur la toile, comme quoi la petite girafe serait toxique pour les enfants. Zoom sur les détails
Sommaire
Une méthode de fabrication vieille de 60 ans comme garantie
Les informations véhiculées sur la toxicité de Sophie la girafe stipulent que la matière dont le jouet est fait contiendrait des éléments cancérigènes pour l’enfant. D’autres ont ajouté que la girafe serait aussi une potentielle source d’allergie en raison des moisissures qu’elle renfermerait à l’intérieur. Compte tenu de ces faits, il va sans dire que bon nombre de parents sont devenus sceptiques à l’idée d’offrir la petite figurine à leurs bébés. Face à de telles situations, le fabricant, Vulli, a tenu à rappeler les parents que la conception et les caractéristiques du jouet n’ont jamais changés depuis le premier jour. Il existe même des détails à savoir à ce sujet et que vous pourrez lire sur tvbebes.com. Ils ont toujours adopté le même processus et utilisé les mêmes ingrédients pour fabriquer la petite Sophie, afin qu’elle soit toujours sûre d’utilisation et aussi pour que la tradition se perpétue. En effet, la petite girafe est fabriquée à partir de caoutchouc 100 % naturel manipulé par roto moulage, et qui sera ensuite peint avec de la peinture alimentaire.
Le caoutchouc naturel est une matière exempte de risques
Le caoutchouc naturel est une matière 100 % naturelle d’origine végétale qui est obtenue à partir de la plante Hévéa Brasiliensis, plus précisément de sa sève laiteuse appelée latex. C’est un matériau aux nombreuses propriétés qui a été utilisé pour fabriquer de nombreux produits, notamment pour la fabrication d’articles pour bébés, tels que des sucettes ou des biberons. Ce matériau se caractérise essentiellement par sa résistance et sa flexibilité, ce qui le rend idéal pour les produits habitués à être exposés aux chocs, aux frottements ou à l’usure. C’est alors que les jouets en caoutchouc naturel, Sophie la girafe y compris, constituent un excellent choix pour les bébés pour les raisons suivantes :
- Ils sont totalement sûrs, car ils ne contiennent pas d’additifs chimiques ou toxiques.
- Le matériau est 100 % naturelles.
- Ils sont doux, ce qui les rend faciles à saisir et à mordre.
- Ils sont légers.
- Ils sont souples et très résistants.
- Ils ont une texture lisse.
- Ils ont une longue durée de vie.
La peinture alimentaire est un élément inoffensif
Par peinture alimentaire, nous entendons les peintures, vernis et tout type de revêtement destinés à être en contact direct ou indirect avec la bouche, la langue, et les aliments, les boissons ou les matières premières contribuant à leur préparation. Ce qui distingue une peinture alimentaire d’une autre, c’est qu’elle ne peut exercer aucune action néfaste au contact et à la consommation. Ce produit doit garantir une toxicité zéro, une hygiène maximale et ne doit pas transférer d’odeurs ou de saveurs aux produits sur lesquels il est appliqué. C’est la raison pour laquelle Vulli a choisi spécialement ce type de peinture afin de garantir une utilisation 100 % sûre et exempte de risques, d’intoxication ou d’allergie pour un bébé. Combinée avec les caractéristiques inoffensives du caoutchouc naturel, la peinture alimentaire n’en sera plus que bénéfique pour faire de Sophie la girafe l’un des jouets de dentition les plus sûrs du monde.
Des sophies la girafe de contrefaçon
Il est impossible pour un caoutchouc naturel de changer de caractéristiques pour ensuite devenir toxique. La seule cause probable pour expliquer cette situation est qu’il existe des modèles de contrefaçon de la petite girafe qui sévissent sur le marché. Ainsi, au lieu de bénéficier d’un processus de fabrication artisanale, ces jouets sont produits en masse via des processus industriels, en utilisant du caoutchouc synthétique. Selon un rapport publié par l’OMS, tout produit en caoutchouc synthétique (sucettes, jouets, accessoires…) contiendrait du 2-mercaptobenzothiazole (MBT). C’est un produit chimique qui est cancérigène. Cet élément chimique a longtemps été considéré comme responsable de certaines allergies cutanées. Mais aujourd’hui, en plus d’être un allergène, il est probablement considéré comme un cancérigène présent dans de nombreux produits de consommation. Selon l’étude chimique, le MBT a été identifié sur des gants et sur les tétines de biberons et de sucettes. Il n’a pas été considéré comme cancérogène pour l’homme. Mais le fait qu’il ait été classé comme probablement cancérigène nous oblige à prendre des précautions et à éviter son contact avec les bébés et les enfants.
Des moisissures dues à une utilisation inadaptée
Les cas de moisissures impliquant Sophie la girafe ont été dus à des erreurs d’utilisation du jouet. Certains parents pensent en effet que la figurine peut servir de jouet de bain, ce qui n’est pas le cas. En effet, Sophie n’est pas étanche, car elle a un trou dans lequel le petit sifflet pour couiner est placé sur le ventre. Cet élément sert alors d’entrée pour l’eau, et bien que l’eau puisse en sortir, l’humidité reste. Au fil du temps, c’est cette humidité restante laissée par le passage de l’eau qui a créé les moisissures et génère des bactéries. Par conséquent, et comme Vulli l’a déjà mentionné sur l’emballage du jouet, le contact de l’eau n’est pas adapté à Sophie. Il en est de même pour le processus de stérilisation, à l’eau bouillante ou à la vapeur, car le même phénomène pourrait se reproduire.